Appliqué depuis 2016 dans les manuels scolaires, il faut savoir que l'initiative démarre en 1990. Le Conseil supérieur de la langue française, appuyé par l’Académie française, a proposé un ensemble de rectifications orthographiques en vue de régulariser la graphie, la flexion ou la conjugaison de certains mots. Ces rectifications touchent quelques milliers de mots parmi les centaines de milliers de formes du français.
Entre autres : elles éliminent les accents circonflexes inutiles et les traits d’union superflus ; elles régularisent le pluriel de nombreux mots composés ; elles francisent la forme de mots empruntés à une langue étrangère ; elles harmonisent certaines séries discordantes ; elles conforment la graphie de certains mots à la prononciation moderne.
connaître connaitre (chute de l’accent circonflexe) entre-déchirer entredéchirer (soudure) réglementer règlementer (modification d’accent conforme à la prononciation) persifler persiffler (uniformisation par rapport à siffler) señorita séniorita (graphie francisée) des cache-misère des cache-misères (pluriel normalisé) j’étiquette j’étiquète (uniformisation sur le modèle d’acheter)
Dans tous les cas, l’emploi des nouvelles formes n’est pas obligatoire, mais recommandé. Après une certaine résistance populaire initiale, les rectifications ont fait leur chemin dans les instances officielles de la francophonie. Elles ont fait l’objet d’avis favorables de la part du Conseil supérieur de la langue française du Québec, du Conseil supérieur de la langue française de Belgique et de l’Instruction publique suisse et elle sont la référence officielle pour l’enseignement de l’orthographe en France. Elles sont aujourd’hui de plus en plus appliquées en éducation et dans la fonction publique.
Finalement, chez Publicitem, nous allons emboîter emboiter le pas sans doute et nous aussi basculer lentement vers ces autres graphies, qui il est vrai, rajoutent un peu de logique dans notre belle langue française.
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