Le partage de données lorsqu'on est en « double boot » est nécessaire lorsqu'on désire avoir la flexibilité la plus totale dans l'utilisation de deux environnements logiciels. Mais qu'en est-il de la sécurité des données ?
Pour avoir le meilleur des deux mondes, à savoir faire cohabiter un Windows par exemple et un système d'exploitation libre comme un GNU/LINUX, il convient de créer une partition séparée de la /home, c'est-à-dire l'emplacement où est installé votre OS. Sous Windows, c'est en général la partition C:
Donc la partition D: qui sera en NTFS pour faciliter les lectures/écritures entre les deux OS (Windows, ne sachant pas de manière native, ni lire ni écrire sous Linux) est le minimum syndical pour être tranquille en cas par exemple d'un besoin de réinstaller son Windows (utile tous les six mois en moyenne tellement un pc peut ralentir selon ce que l'on y installe, ou qui s'installe tout seul). Sous Linux – mettons Ubuntu – la partition visible de Windows sera montée par exemple sous /data
Tout se fait simplement, il y a des tutoriels vidéo à foison sur Youtube pour vous indiquer comment procéder. Alors quel est l'objet de ce billet ?
Tout simplement faire un appel à votre logique et souligner les usages pour ceux qui désirent vraiment utiliser les deux systèmes d'exploitation sans risque de pertes de données. Et bien pour commencer, il serait important de supprimer la fonction d'hibernation de Windows. À taper dans l'invite de commande :
powercfg -h off
Ensuite, il faut rappeler que Windows ne permet pas n'importe quel caractère sur ses disques (un manque d'ouverture ?). En effet, si sous Linux vous n'avez aucun problème pour enregistrer un fichier avec des caractères exotiques (héritage de Ms-DOS), genre le double-point, voici ce qu'il convient de faire sous Ubuntu pour que Windows ne soit pas perdu :
- pas de doubles-points dans les noms de fichier (:)
- pas de point d'interrogation (?)
- pas d'étoile (astérisque) : (*)
- pas de point qui ne sert pas à l'extension (mon.fichier.txt)
Avec ces préceptes simples et clairs vous allez pouvoir dormir sur vos deux oreilles et bénéficier de votre intérêt à utiliser des « operating system » libres, gratuits, et sécures à côté du monde propriétaire et fermé comme l'est Windows. Bien entendu, comme tout ce qui est faillible (logiciel comme hardware) il convient de faire régulièrement des sauvegardes des données sensibles sur un disque externe, interne, ou mieux encore un NAS (notre solution à l'agence).
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